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9 octobre 2012

Festival de cinéma latino-américain à Auray

Non, non, cette fois, je ne parle pas de couture ni de cuisine ni d' autre bricole en tout genre, mais de cinéma!

Ce week-end, nous avons pu profité d'un festival qui vient tout juste de naître à Auray, un festival de cinéma latino-américain qui a proposé une sélection digne des plus grands festivals: des pointures du cinéma argentin, du cinéma chilien, des avant-premières et toute une pléiade de courts métrages inventifs.

Un pur moment de cinéma donc, qui nous a fait découvrir trois perles à voir et à revoir:

 

Violeta se fue a los cielos,

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du réalisateur chilien Andrés Wood, qui avait réalisé Mon ami Machuca en 2004.

Un film hommage poignant qui retrace la vie de Violeta Parra, chanteuse et icône de la culture populaire chilienne, amie de Pablo Neruda, grande figure de la transgression sociale et politique. Un portrait de femme engagée superbement porté par l'actrice Francisca Gavilán.

Courez le voir dés le 10 octobre!

 ::: 

Notre deuxième coup de cœur a été le film du réalisateur argentin Pablo Trapero,

Elefante blanco

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En plus de présenter un casting du tonnerre (le p'tit belge Jérémie Renier qui parle argentin, ça vaut le détour! Et Ricardo Darín, l'excellent acteur de Dans ses yeux, El aura, Kamchatka, et j'en passe...), le réalisateur donne à voir une réalité souvent occultée de l'Argentine: les bidonvilles qui bordent Buenos Aires, les affrontements des cartels de la drogue, la misère sociale, l'inertie d'un gouvernement qui s'adonne plus à la répression qu'à l'aide sociale. Dans ce contexte conflictuel et ultra violent, deux prêtres se donnent corps et âmes pour construire un hôpital en plein cœur du « bidonville de la Vierge », obligés de s'affronter autant au dogmatisme d'une Église renfermée sur elle-même et à la détresse d'habitants laissés pour compte, abandonnés en marge de la société.

La sortie nationale de ce film est prévue début 2013, ne le loupez sous aucun prétexte!!!

 :::

Et nous avons terminé le festival en beauté, notre coup de foudre absolu qui nous a mis complètement K.O. :

Infancia clandestina

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de l'argentin Benjamín Ávila.

Là encore, le sujet ne porte pas à rire...Le réalisateur revient sur une partie de son enfance, marquée par la répression de la dictature militaire argentine des années 76-83. Fils d'activistes communistes, Juan doit vivre l'engagement sans concession de ses parents, les drames que cela suppose et en même temps, continuer à être un enfant de son âge. Si ce sujet a été maintes fois traité dans le cinéma argentin (justement parce qu'il s'agit encore d'une plaie ouverte), le film de Benjamín Ávila frappe encore plus fort par l'intensité des émotions, mises en scènes avec pudeur et justesse à travers le prisme de l'enfance. Et c'est sans compter le sens de la dérision et de l'humour argentin qui rend la tragédie encore plus bouleversante...

Hélas, vous devrez attendre début 2013 pour découvrir ce chef-d'œuvre...Patience!

 

Et tout ça nous a donné une grosse envie de repartir vers l'Argentine...

 

 

* * *

 

 

 

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Commentaires
C
Je note toutes ces belles références cinématographiques!!!<br /> <br /> J'adore le cinéma Latino Américain!<br /> <br /> Bisous
F
Merci pour ces conseils cinémathographiques, ça donne envie et j'espère qu'ils vont passer â St. Brieuc.bisous.
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